
Le ministère de l’Intérieur a précisé les conditions dans lesquelles les personnes sans résidance ni passeport Schengen pourront entrer dans la ville à partir du 31
Le ministère de l’Intérieur a précisé ce samedi dans le BOE les modalités de la prise en compte des «travailleurs frontaliers légalement reconnus» pour pouvoir accéder aux villes autonomes depuis le Maroc à partir du 31 mai. Pendant les deux premières semaines à partir d’après-demain, seuls les citoyens nationaux ou ceux avec résidence communautaire et ceux qui ont un visa Schengen pourront franchir les deux étapes vers Ceuta ou Melilla.
Si l’on tient compte du fait que sur les plus de 2 500 travailleurs frontaliers qui se trouvaient dans la ville autonome lorsque la frontière a été fermée il y a deux ans et deux mois, seuls 141 restent avec «tous les papiers» en règle, des indications étaient attendues sur la façon dont la frontière a été fermée. seraient organisés la reprise de ce flux de traversées.
Le département de Grande-Marlaska a fait la lumière hier à travers le BOE: pour ceux qui n’ont pas la carte d’identité d’étranger (TIE), leur passage sera activé «par des visas valables exclusivement pour Ceuta et Melilla«, documents qu’ils ont demandés il y a des années Marocains non-résidents dans la province de Tétouan (notamment à Tanger) pour accéder ponctuellement aux villes espagnoles d’Afrique du Nord.
Selon la réglementation, ce visa est un «à validité territoriale limitée», selon les sources consultées par ce journal. Plus précisément, le type C et permet uniquement l’accès au pays (dans ce cas, à une partie qui l’accorde).
«Beaucoup de travail» attend le Consulat de Tétouan dans les prochaines semaines
Le gouvernement espagnol a eu recours à cette formule comme une solution «temporaire», disent des sources bien informées, pour éviter l’avalanche redoutée de demandes d’asile (et de liberté de circulation à travers le pays en un mois en raison du silence administratif) qui pourrait conduire à une réouverture de la frontière sans contraindre l’exceptionnalité qui jusqu’en 2020 permettait aux habitants de la province de Tétouan , plus d’un million de personnes
Pour y parvenir, elle a eu recours à un chiffre que le code Schengen prévoit exclusivement «lorsque l’État membre en question estime nécessaire, pour des raisons humanitaires ou d’intérêt national ou en raison d’obligations internationales», de marchander des obligations générales.
L’autre voie qu’elle envisage, improvisée en l’espèce, est « lorsque pour des motifs que le consulat estime valables, au cours d’un semestre, un nouveau visa de séjour est délivré à un demandeur qui, au cours dudit semestre, a déjà utilisé un visa uniforme ou un visa à validité territoriale limitée autorisant un séjour de trois mois ».
Les sources consultées prédisent que «beaucoup» de travail attend la délégation diplomatique espagnole à Tétouan dans les prochaines semaines, en attendant que le ministère des Affaires étrangères donne les instructions pertinentes pour résoudre, en coordination avec l’Intérieur et l’Office de l’immigration, quelle main-d’œuvre des documents seront nécessaires pour accéder à l’un de ces visas.
Jusqu’à présent, les employeurs locaux intéressés à avoir un frontalier à leur service présentaient, après vérification de l’absence de candidats inscrits au SEPE , une demande qu’ils ratifiaient ensuite auprès de la personne souhaitée (qui pouvait accéder à la ville sans visa Schengen) face à face Sans entrée garantie, personne ne dit si un pré-contrat ou quel engagement sera nécessaire pour obtenir le visa limité.
Santé : Trois façons
Certificats. Au moins jusqu’au 15 juin et quelle que soit leur documentation (ressortissants ou résidents de l’UE, personnes avec un visa Schengen ou transfrontalier avec un TIE valide, récépissé de demande de carte ou visa spécifique pour Ceuta ou Melilla), qui accèdent aux villes autonomes le long les frontières de Tarajal ou Beni Enzar doivent présenter un certificat de vaccination, de guérison ou non porteur du COVID-19.
Vaccin : Exigences. Les certificats de vaccination délivrés par les autorités compétentes du pays d’origine seront acceptés à partir de 14 jours après la date d’administration de la dernière dose de la recommandation.
Guérison : Passée. Un certificat est requis «confirmant qu’après un résultat positif d’un test de diagnostic, le titulaire s’est remis d’une infection».
Négatif : testez. Un PCR ou un test antigénique avec les certifications officielles obligatoires servira.