Le gouvernement prévoit d’approuver ce mardi la réforme du règlement sur l’immigration pour faciliter l’intégration des étrangers sur le marché du travail.
La réforme vise à améliorer l’embauche à l’origine, à faciliter la régularisation en enracinant ceux qui sont déjà dans le pays, à permettre aux étudiants étrangers de travailler et à simplifier les conditions pour travailler en tant que salarié.
L’arrêté royal transféré au Conseil des ministres par le ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration propose des modifications de la réglementation en matière d’immigration et assouplit les conditions actuellement requises pour obtenir des permis de séjour et de travail, afin de couvrir les postes vacants croissants dans l’Espagne. marché du travail.
Parmi les propositions de migration figure la création de «l’enracinement par la formation», qui ouvrirait ainsi la voie aux personnes qui se trouvent en Espagne en situation irrégulière depuis deux ans et assumeraient un engagement effectif de formation dans un secteur à demande d’emploi pour obtenir un titre de séjour.
En cas de racines professionnelles, l’étranger doit être resté en Espagne pendant au moins deux ans et avoir travaillé régulièrement ou irrégulièrement pendant une période prouvée de six mois.
Avec la réforme, l’objectif est de disposer d’un Catalogue des Métiers à Couverture Difficile qui permette d’avoir une image plus précise des besoins du marché du travail pour améliorer les procédures d’embauche à la source.
Concernant les étudiants étrangers, l’Immigration souhaite qu’ils puissent combiner études et emploi (avec un maximum de 30 heures par semaine), ce qui est désormais interdit à quelques exceptions près.
Parallèlement à cette mesure, l’objectif est de faciliter l’auto-emploi des étrangers, désormais soumis à de multiples exigences et à de lourds investissements.
Le ministre José Luis Escrivá a expliqué jeudi dernier devant la commission parlementaire du pacte de Tolède que la modification se fera finalement par une réforme du règlement et non de la loi sur l’immigration -approuvée il y a plus de dix ans-, et par un véritable décret qui ne nécessitent une nouvelle procédure parlementaire.