En réponse à la crise migratoire qui a affecté les côtes canariennes ces derniers mois, la Police nationale espagnole prend des mesures pour accélérer le processus d’identification des immigrants demandant l’asile dans le pays.
Le changement d’approche implique l’acquisition de moyens électroniques qui remplaceront la technique traditionnelle. Ces nouvelles technologies seront cruciales pour garantir un processus d’identification plus rapide et plus efficace, tout en préservant la sécurité nationale.
Avancées technologiques dans l’identification des demandeurs d’asile
La demande de ces dispositifs a été présentée le 21 août, alors que les agents de la Police nationale faisaient déjà face à une crise migratoire écrasante. L’afflux constant d’immigrants arrivant sur les côtes canariennes a généré un besoin urgent d’améliorer la capacité d’identification de la police. Au total, 238 lecteurs d’empreintes digitales haute résolution (500 ppp) et des webcams seront acquis pour la Direction générale du Corps. Ces dispositifs seront intégrés au système ADEXTTRA, qui gère le registre central des étrangers et joue un rôle crucial dans la mise en œuvre des lois sur l’immigration et des règlements applicables à chaque moment.
Cela inclut le contrôle du processus d’asile par la police. La Police nationale avait déjà mis en place le système national Eurodac en 2003, utilisé pour identifier les demandeurs de protection internationale et les citoyens d’autres pays détectés traversant irrégulièrement les frontières extérieures des États membres de l’Union européenne. Ce système collectait les empreintes digitales des personnes par des moyens électroniques et la technique d’encre sur support normalisé.
Cependant, l’acquisition des nouveaux dispositifs est justifiée comme une manière d’améliorer l’efficacité et les capacités du système. L’objectif principal de cet investissement technologique est d’accélérer les processus d’identification des immigrants demandant l’asile en Espagne. En capturant des données biométriques et en envoyant des images de l’application ADEXTTRA au système EURODAC, la police pourra vérifier rapidement l’historique des réfugiés.
Financement pour l’identification des demandeurs d’asile
Cette acquisition de dispositifs est financée par des fonds de l’Union européenne destinés à la gestion intégrée des frontières et des visas et a un coût de 523 600 euros.
Bien que la date exacte de mise en œuvre n’ait pas encore été annoncée, on s’attend à ce que ces nouveaux moyens électroniques soient opérationnels dans quelques mois. Cette décision intervient à un moment où l’Espagne fait face à une crise migratoire en raison de l’arrivée de milliers d’immigrants sur les côtes canariennes au cours des dernières semaines.
Le gouvernement espagnol a dû déplacer ces personnes vers différents points de la péninsule et cherche un logement abordable pour elles. Cette situation a surchargé la police chargée de l’identification de ces individus, rendant l’adoption de technologies plus avancées encore plus pertinente et nécessaire.